UE: Borell en Libye pour tenter de consolider le cessez-le-feu

  01 Septembre 2020    Lu: 750
UE: Borell en Libye pour tenter de consolider le cessez-le-feu AFP / POOL / Kay

Il espère «faire progresser les efforts de l'UE» en faveur de «la reprise du dialogue politique» dans ce pays

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a qualifié mardi 1er septembre de «priorité absolue» le dossier libyen, lors d'un déplacement à Tripoli, où il a discuté des moyens de renforcer le cessez-le-feu et de relancer les pourparlers entre pouvoirs rivaux. «La Libye reste la priorité absolue de l'Union européenne» (UE), a tweeté M. Borell à l'issue d'un entretien avec le chef du gouvernement d'union (GNA), Fayyez al-Sarraj, et les membres de son cabinet.

«Nous nous félicitons du récent accord de cessez-le-feu et continuons d'appuyer le dialogue et le règlement politique», a poursuivi le haut-représentant pour les Affaires étrangères de l'UE, arrivé à la mi-journée à Tripoli, siège du GNA.

«Faire progresser les efforts de l'UE»
La Libye est en proie au chaos depuis des années, déchirée entre camps rivaux: le GNA, à l'Ouest, reconnu par l'ONU, et un pouvoir à l'Est incarné à ce jour par le maréchal Khalifa Haftar. Le 22 août, ces parties en conflit ont annoncé, séparément, un cessez-le-feu et des élections à venir. Toutes les précédentes tentatives de règlement ont échoué. Ces annonces d'un cessez-le-feu et d'une reprise du processus politique «créent un nouvel espoir» en vue d'une solution pacifique, avait toutefois estimé Josep Borell, dans un communiqué au nom des 27 pays membres de l'UE.

En fonctions depuis fin 2019, il s'agit de la première visite de M. Borell en Libye, où il espère «faire progresser les efforts de l'UE» en faveur de «la reprise du dialogue politique» dans ce pays en proie à de multiples ingérences étrangères, a également souligné sur Twitter son porte-parole, Peter Stano.

Le GNA bénéficie depuis plusieurs mois d'un soutien militaire accru de la Turquie, tandis que le camp Haftar est appuyé par les Emirats arabes unies, la Russie et l'Egypte. Au sein de l'UE, des pays comme la France et l'Italie ont à plusieurs reprises affiché leurs désaccords sur la Libye, où le chaos s'est installé après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Afp


Tags: UE   Libye  


Fil d'info